La légende veut qu’il ait existé
Niché sur la péninsule Sibley
Depuis la berge nord du Lac Supérieur
Nanabijou, le dieu des profondeurs
Vivait autrefois sur l’Île Royale
Un peuple Ojibwés, un peuple loyal
Nanabijou voulu récompenser
Alors au Chef il s’est adressé
Il lui confie d’un air méfiant
Un secret sur un plateau d’argent, mais
S’il fallait un jour, faire pas en arrière
Le sort de tout ça, il serait changé en pierre
Ohh oh, Ohh ohh
Alors le Chef ordonna à son clan
Garder secret l’emplacement à l’homme blanc
S’il fallait qu’un jour on découvre cette mine
Le sort du peuple tomberait en ruine
Ils ont confectionné en peu de temps
Des armes, des outils, des bijoux d’argent
D’une beauté si rare, qu’ils ont rendu jaloux
L’idéalisme des guerriers Sioux
Comme on dit : chose promise, chose due
Même sous la torture, chacun bouche cousue
Le silence du peuple, Ojibwés muets
Les Sioux en colère, se rappatriaient
Ohh oh, Ohh ohh
Il devint l’un des leurs, cet espion envoyé
Sans faire mine de rien, le secret fut brisé
Il s’y rendit de nuit et ramena quelques pierres
Question de montrer ce qui se trouvait sous terre
En revenant, il stop dans un poste de traite
Pour boire du whiskey, pour manger quelques miettes
N’ayant aucun bidoux, il eu la brillante idée
Celle d’utiliser l’argent de la mine pour payer
Deux hommes virent briller sous leurs yeux
Et grâce à l’eau d’vie, le saouler un peu
Pour convaincre l’homme d’ébruiter le secret
Et les mener jusqu’à Silver Islet
C’est alors qu’une immense tempête survint
Les hommes blancs et le Sioux se sont rendu en vain
Alors qu’ils arrivaient à bord de leurs canots
Les hommes furent noyés, englouti par les flots
Des vagues plus hautes que les montagnes
Un vent si fort qui souleva les arbres
Un phénomène spectaculaire dans la baie
La silhouette d’un homme allongé
Ohh oh, Ohh ohh